Carnet de voyage du Canada
 

Infos sur le pays

Province du Quebec
Montreal
Premières approche de la ville
Nous arrivons à Montréal après sept heures de vol dans les jambes et six heures de décalage horaire alors que la nuit tombe seulement. La famille, installée au Canada depuis 25 ans, nous attend à l’aéroport et nous ramène à Cote St Luc dans la banlieue sud à bord d’une veille Ford Fairmont de 1973. Le lendemain nous prenons la direction du marché d’Atwater, pour prendre un premier petit déjeuner. Ce marché se trouve dans le sud de la ville près du Canal Lachine qui se jette dans le fleuve du Saint Laurent qui à son tour se jette dans l’océan Atlantique. Ce sont les petits qui nourissent les grands, c'est toujours comme ça. On n’est pas très dépaysé puisqu’on y trouve les mêmes viennoiseries sauf que certaines ont changé de nom entre temps. Les petits pains au chocolat deviennent des chocolatines. Apres ce petit dej copieux on fait le tour du marché et on entre ensuite dans une grande surface spécialisée dans les vins et autres alcools. Le vin y est 2 à 3 fois plus cher qu’en France. Autant dire qu’on le déguste lentement.

Premières vues de Montréal au volant de la veille Ford

Sur les hauteurs de la ville
Nous découvrons petit à petit la ville en visitant chaque jour des coins différents. Approximativement au centre de la ville se trouve le Mont Royal baptisé ainsi par Jacques Cartier en 1535, d’où le nom de Montréal. Les Montréalais le nomment « la montagne ». Il m’a fallu un certain temps avant de comprendre de quoi ils parlaient quand ils parlaient de la montagne. On gagne le sommet du mont en empreintant le bus, certains ont le courage de le faire en courant… Une fois la haut, il y a plusieurs points de vues différents mais le must c’est le panorama qu’on à partir du belvédère et là on a la meilleure vue. Nous y sommes allé à trois reprises, de jour et de nuit pour prendre des photos.
Vue de la ville à partir du Mont Royal
A une certaine distance, un peu en contrebas, se trouve l’oratoire Saint Joseph, lieu de pèlerinage, dont la construction débuta en 1904. Les pèlerins les plus fervents peuvent s’adonner à une montée des marches sur les genoux, histoire de se faire souffrir un petit peu.
Oratoire Saint Joseph
La montee des marches
En contre bas
A l’est du Mont, se trouve le centre ville de Montréal avec ses tours imposantes du quartier des affaires. Plus bas encore, on débouche sur le vieux Montréal qui n’a pas l’air vieux du tout à l’exception de certaines bâtisses. L’hôtel de ville, Place Vauquelin, se trouve dans le vieux Montréal et non loin de la le marche Bonsecours qui abrite des boutiques d'artisanat.
Les deux rues branchouilles de la ville sont la rue St Laurent et la rue St Denis. Dans la rue St Laurent on peut rencontrer un bobo (bourgeois bohême) comme un punck alors que la rue St Denis avec ses restaurants, bars et boutiques chics est plus homogène. Dans chaque ville on peut trouver des coins très sympas pour y vivre. A Montréal ce pourrait être le Carré Saint Louis avec en son centre un square juste derrière la rue Saint Laurent.
Le vieux Montreal
Notre Dame
Hotel de Ville
Carre St Louis
Impressions de la ville
Le plus frappant dans cette ville c’est la diversité éthnique. La population de Montréal est un melting pot de toutes sortes de nationalités et c’est très difficile d’identifier les gens. A un arrêt de bus on a rencontrer une personne de Quimperlé et au premier abord je lui ai trouvé un accent québécois ! On s’est quitte bien évidemment en se lançant un « Kenavo ». Pour l’instant nous n’avons pas fait l’effort de parler anglais puisque les Montréalais jonglent avec les deux langues français anglais sans problèmes alors en bon français on fait les paresseux.
Virées dans les Laurentides
Au nord ouest de Montréal, à une heure de route se trouvent les Laurentides, région montagneuse où beaucoup de Montréalais possèdent un chalet. On a pu apprécier le fameux été indien car la région est très boisée comme Montréal d’ailleurs. Nous nous arrêtons à Saint Sauveur où des pistent de ski aménagées se dessinent à flan de montagne. La region est très prisée en cette saison et l’hivers où les montrealais viennent skier.
Au bord d'un lac
L'ete indien
L'eglise de Saint Sauveur
Le canal Lachine
Au sud est de la ville se trouve le canal Lachine amanagé pour faciliter le transport maritime entre la ville de Lachine et Montréal et contourner ainsi la rivière de Lachine dont les rapides empêchaient le transport de marchandises.
Un écureuil sur la branche
On les trouve partout, dans les parcs forcement et dans les quartiers résidentiels. Ils grimpent le long des arbres, jouent à plusieurs et s’approchent de vous si vous leur tendez quelque chose mais ils restent très peu de temps en place alors la photo est difficile a faire.
Clin d’oeil culinaire
Quand on demande ici quel est le plat typique de la region, les quebecois nous repondent le « poutine ». Il s’agit en fait de frites accompagnées de sauce et de fromage. Un plat de haute gastronomie !
Un grand merci à ma famille "quebecoise" pour leur accueil et leur générosité.
 
Quebec
Quebec est la ville la plus ancienne du pays, découverte il y a 470 ans par Jacques Quartier marquant ainsi l’arrivée des français dans le nouveau monde. 4 /5 de la population parle francais dans la province de Québec. En 1977, le français devient langue officielle. En 1980, environ 60% de la population se prononce contre l’indépendance de la province. Si à Montreal, la population jongle sans problème avec les deux langues, à Québec le paysage est différents puisque tout le monde parle français, avec un fort accent québecois qui peut empêcher toute compréhension, et ils sont plutôt réticents à parler anglais meme s'ils la maitrise. Au contraire de Montreal, la population etrangere est tres peu presente parce que contrainte a parler français. Par contre, on rencontre ici et là des français et des bretons. Les permiers colons français étaient des normands. On trouve alors quelques enseignes du genre « Au far breton », «  A la gourmandise bretonne »… On est donc pas dépaysé. Le gouvernement québecois mène une politique tambour battant pour faciliter l'émigration de francophones et peupler la province, dont la population se concentre essentiellement dans le sud en raison du climat froid dans le nord, pour forcer un mouvement d'indépendance. Pourquoi diviser un pays puisque c'est sa diversité qui fait sa richesse. La ville de Québec surtout est très protectionniste. Le reste du pays est par contre tourné vers les Etats-Unis, sont modèle. Nous connaissons très peu de choses sur le Canada à part Celine Dion, Garou... tout ce que la télévision française nous déverse sur ses écrans. Ecoutez Jean Leloup, ça changera de Céline...
Nous arrivons à Québec à la mi-journée. Nous rejoignons Véronique, membre d'HospitalityClub (www.hospitalityclub.org), qui va nous héberger pour la nuit. Dans l'après midi nous visitons la ville guidée par Véronique et son ami Patrick qui nous emmènent au Chateau de Frontenac, un grand hôtel de luxe sur les hauteurs de la ville et sur les plaines d'Abraham où les français ont perdu la bataille contre les anglais en 1759. Les plaines ont été conservées intactes et aménagées en parc. Nous continuons notre visite de la ville sans nos deux compagnons. Nous visitons le vieux Québec qui lui porte bien la marque du temps et possède beaucoup de charme. Une rue principale, la rue Saint Jean, avec ses boutiques, restaurants, etc, traverse la ville pour se prolonger dans le vieux Québec. En contre bas du Chateau de Frontenac, se trouve le Petit Champlain avec ses ruelles pavées et ses vielles batisses en pierre. La nuit tombée et nous rejoignons nos deux compagnons qui nous emmenent dans un bar nommé"Chez mon Père" où chaque soir un chansonnier vient pousser la chansonnette. Accompagné de sa guitare il chante des chansons populaires québecoises.
Le Vieux Quebec
Cafe le Saint Malo
Patinoire en preparation
Petit clin d'oeil historique: "Les filles du Roy"
Cette plaque rappelle qu'entre 1663 et 1673, les filles du roy, c'est à dire les jeunes filles bénéficiaires d'une dote royale furent envoyer en Nouvelle France pour y prendre mari et contribuer ainsi au peuplement de la colonie. En 1663, il y a plus de 700 hommes celibataires pour 65 filles à marier. En quelques années, la population triplera passant de 3000 habitants à 10000.
Le Chateau de Frontenac
...de nuit
Le Petit Champelain
Les filles du roy
 
Province de l'Ontario
Ontario est un mot d’origine indienne qui signifie « lac magnifique » car la province est une des régions au monde la plus fournie en lacs. Le sol est constitué de roches et les précipitations forment ensuite des lacs.
Toronto et la pluie
Nous sommes accueillis par Daniel, un ami slovaque de Marek qui vit à Toronto depuis trois ans et demi. Le lendemain de notre arrivée, la pluie est au rendez-vous alors nous décidons de visiter le Musée du Hockey (The Hockey Hall of Fame). A notre sortie du musée, la pluie a cessé mais ce ne sont toujours pas les meilleures conditions pour pouvoir monter en haut de la Canadian National Tower, la tour la plus élevée au monde avec 555 mètres, qui permet d’avoir une vue impressionante de la ville. Notre impression sur la ville n’est pas très favorable, la pluie y contribue certainement. Nous déambulons au hasard dans les rues et nous ne voyons que des tours les unes après les autres, des centres commerciaux qui se ressemblent tous. Ces centres se trouvent en sous-sol et on peut très bien y passer une journée entière dans ces centres qui communiquent les uns avec les autres sans avoir aucune idée de l’endroit où on se trouve. La ville est en mouvement perpétuel, les constructions et destructions se font les unes après les autres. Elle ne possède pas grand intérêt mais l’activité commerciale y est très dynamique, c’est la raison pour laquelle elle rassemble toutes sortes de communautés éthniques différentes et elles cohabitent avec beaucoup de tolérance.
La Canadian National Tower
Hockey Hall of Fame (Musee du hockey)
Petit week-end tranquile dans la région de Muskoka
Nous passons le week-end dans la région de Muskoka, à deux heures de route au nord de Toronto. La région regorge de lacs qui defilent les uns après les autres dans ce paysage d’été indien. Nous arrivons au chalet qui se situe en bordure du lac Mary. Ll’endroit est magnifique. Le lendemain nous effectuons une petite sortie en bateau pour nous rendre sur l’île de la Couronne (the Crown Island) au beau milieu du Lac Mary, propriété d’une famille tchèque. Là, se trouve un autre chalet tout aussi joli que le précèdent.

Lac Mary aux premieres heures de la matinee Quelques heures plus tard
La fete de la cannberge a Bala (The cranberry festival of Bala)

A quelques kilomètres de là, à Bala, a lieu le vingtième festival de la canneberge. Dans cette petite localité se trouve une des deux seules exploitations de canneberges de l’Ontario. Pour lancer un projet d’exploitation, l’investissement est énorme et la première récolte ne se fait que cinq ans après. La canneberge pousse immergée dans des bassins artificiels peu profonds. Son goût est acide et elle est utilisée pour accompagner les viandes et les désserts.
Bassin artificiel dans lequel poussent les canneberges
La récolte
Les Chutes du Niagara
Le Niagara est une rivière qui marque la frontière entre les Etats-Unis et le Canada et la ville de Niagara Falls s’étant pour une partie sur le territoire américain et de l’autre sur le territoire canadien. Le mot Niagara signifie à l’origine « le détroit » mais il est plus communément connu sous le nom de « Thunder water » (« tonnerre des eaux » en raison du bruit occasionné par la chute des eaux qui rappelle celui du tonnerre. Une île au milieu de la rivière, propriéte des Etats-Unis, sépare la rivière en deux et permet aux deux pays d’avoir chacun sa chute. La chute américaine est moins belle et c’est surtout la chute canadienne qui est le centre d’intérêt des visiteurs, elle a la forme d’un fer à cheval (the horseshoe falls). On s’attendait a être impresionné bien plus que ça. Le temps n’est pas au mieux non plus, le ciel est couvert et il fait froid. Pour s’approcher au plus près des chutes canadiennes il faut se préparer à prendre une douche parce que les eaux qui se jettent dans la rivière remontent en un nuage de gouttelettes qui arosent en permanence une petite partie de la ville. Le temps fait que l’eau est verte et ne nous voyons pas les chutes sous leur meilleur jour. Sinon, la ville en elle meme, du côté canadien, est plutôt inintéressante. Tout est fait pour attirer les touristes et les faire dépenser. Des hôtels, des casinos, des activités dignent de parcs d’attraction. Une autre ville, non loin de la porte le nom de Niagara on the Lake. Elle possède plus de charme avec ses maisons en bois mais là aussi tout est tourné vers le tourisme.
La chute americiane La chute canadienne La sauce