Carnet de voyage de Singapour
 

Infos sur le pays

Au pays de l'interdit
L'avion mettra quatre heures pour survoler l'Australie et 7h15 pour arriver à destination. Singapour est peuplé en grande partie par les chinois, puis les malais, qui y viennent chercher du travail, certains traversent la frontière tous les jours, puis les indiens. Le gouvernement singapourien est très sévère et ne tolère pas la critique. Il se montre tres sévère aussi quant à la propreté et à l'ordre. Le chewinggum est interdit sur l'île! On en est averti avant l'embarquement. Le gouvernement ne permet pas de manger, boire et fumer dans les transports en commun. Il est interdit de cracher par terre. Si on est pris en train de macher du chewinggum ou cracher on risque une amende de 1000 $SG (soit moins de 500 Euros!) alors que le salaire moyen est de 1500 $ SG. Même punition si on ne tire pas la chasse d'eau... Mais la population semble s'y plier. Singapour c'est aussi le temple de la consommation. Il existe un nombre incroyable de centre commerciaux. Les prix sont avantageux en ce qui concerne l'électronique mais pas question de discuter les qualités d'un produit. Les vendeurs chinois ne savent que brandir leur calculatrice pour nous indiquer le prix. Le marchandage est limité.
Nous commençons notre visite de la ville par une petite croisière sur la Singapour River. On passe au pied du vieux village de pêcheur ou plutôt ce qu'il en reste avec en arrière plan les imposantes tours modernes. De l'autre côté, on y voit le théatre Victoria d'architecture moderne. Notre croisière se poursuit jusqu'à l'embouchure de la rivière où se trouve le "Merlion", une statue de "lion de mer" qui crache un jet d'eau vers la mer. Nous nous promenons ensuite sur une des rives où se tient une exposition en plein air de Botero.

Modernité et ancien temps

théâtre

Le Merlion

Avant un passage pour piéton...

Sculpture de Botéro

Nous nous rendons ensuite dans le quartier chinois, chose curieuse puisque la population est chinoise. Il s'agit en fait d'un vieux quartier qui date du temps de la colonisation anglaise avec ses maisons à un étage, le rez de chaussé étant occupé par des magasins ou restaurants. On y trouve des temples bouddhistes et thaoistes. Le Nouvel An chinois approche et les rues sont décorées avec des lampions et bien sur c'est la couleur rouge qui domine. On déambule dans le quartier jusqu'à la tombée de la nuit.

Chinatown

Nouvel An chinois

Temple bouddhiste

Temple bouddhiste

Dans le temple

Un vieux temple

Le temps est couvert mais chaud et humide. Au moindre rayon de soleil, les singapouriennes se cachent sous leur ombrelles pour garder une peau blanche. Tous les magasins et restaurants sont climatisés. Les gens semblent manger à longueur de journée et les trottoirs font office de salles de restaurant. Ca sent la cuisine à longueur de journée et avec l'humidité on a l'impression d'être au dessus d'une marmitte de soupe en ébullition et de se prendre la vapeur en plein visage.
Le lendemain, nous visitons Little India (la petite Inde). On est plongé dans un autre univers: étales d'epices qui embaument les rues, fleurs, bijoux en or.

Little India

 

Temple Hindou

En soirée, on monte en haut d'une des tours les plus élevées de la ville, encore une. Le temps est brumeux et nous laisse seulement deviner la Malaisie au nord et l'Indonésie au sud. Le pays est très urbain avec ses nombreuses tours d'habitation. Il ne reste plus grand chose de la forêt tropicale d'avant l'ère coloniale anglaise. Le pays ne possède aucune richesse naturelle si ce n'est sa population, une main d'oeuvre qualifiée.
Premiers pas sur le continent asiatique. Mais déjà le pourcentage de population indienne présent à Singapour, ce qui nous a étonné, nous permet de nous donner un avant goût de l'Inde. La ville compte un assez grand nombre de temples hindous.
Toutes les routes mènent à Cavan