|
Infos sur le pays
La Nouvelle Zélande, le pays du kiwi, pas le fruit mais l'oiseau sans ailes en
voie de disparition, emblème du pays au même titre que la fougère. Pays du vin,
du mouton et de la pierre de jade, pierre sacrée pour les maoris qui s'en
servaient pour se faire des armes, outils et bijoux. Le pays compte un nombre
majoritaire d’anglais, beaucoup d’asiaques (10%) (le nombre de restaurants
asiatiques est impressionnant) et autant de maoris. Et il semblerait que
beaucoup d’anglais choisissent la Nouvelle Zélande comme terre d’asile pour
leur retraite.
|
Ile du nord |
Nous atterrissons à Auckland à 4h30 du matin heure locale, après 13 heures de
vol coincés dans l'avion. Nous rencontrons à l'aéroport Isabelle, une française
de Nice qui elle aussi fait un tour du monde. On prend un taxi pour le
backpacker (l’équivalent des auberges de jeunesse en France) où nous avons
réservé. Huit heures de décalage avec le Chili, la journée va être longue. Nous
commençons notre visite de la ville par monter en haut de la Sky Tower, 328
mètres avec son antenne, la tour la plus haute de l'hémisphère sud. Nous
prenons un ascenseur pour monter à 192m où se trouve un observatoire d'où nous
pouvons avoir une vue de 360 degrés sur la ville. Au sol se trouvent à certains
endroits des vitres d'où on peut voir 192m plus bas les gens s'agiter comme des
fourmis sur les trottoirs de la ville. Du haut des 196m on peut y faire du sky
jumping: sauter retenu par un cable et descendre à une vitesse de 75km/h. Le
sauteur est freiné au niveau de l'observatoire, histoire de faire un coucou aux
visiteurs et poursuit sa chute. Nous poursuivons notre visite de la ville en
traversant la principale rue commerçante, Queen Street, puis en débouchant sur
le port. Auckland est la plus grande ville du pays avec ses buildings qui
surplombent le port. C’est une ville moderne qui possède peu de charme. Après
une bonne nuit réparatrice, nous prenons le ferry pour Waiheke Island, une île
paisible où se concentrent quelques vignerons. Le lendemain, nous grimpons en
haut du Mont Eden, un ancien volcan, la ville en compte 48, celui-ci est le
plus élevé avec 196m et nous fournis un bon point de vue sur la ville.
|
Sky Tower
|
Sky jump, cible d'aterrissage
|
vue du haut de la Sky Tower
|
un sauteur
|
vue de la ville du Mont Eden
|
Le lendemain, nous louons une voiture pour traverser l'île du nord jusqu'à
Wellington. Premiere destination: Karekare Beach, la plage où a été tourné une
scène du film " La leçon de piano" de Jane Campion. L'endroit est sauvage, la
mer agitée et le sable noir.
|
Plage de Karekare
|
Nous continuons direction la péninsule de Coromandel où nous remontons la côte
ouest. Les plages défilent sous nos yeux les unes après les autres. Nous
traversons Thames et nous arrêtons à Coromandel, la ville du même nom que la
péninsule, pour passer la nuit. Le jour suivant nous prenons la direction de
Cathedral Cove, le long de la côte est de la péninsule, où la falaise s'avance
par endroit sur le sable. Plus loin, nous nous arrêtons à Hot Water Beach où
les gens sont regroupés sur cinq mètres carrés et creusent à l'aide d'une pelle le
sable à la recherche d'une source d'eau chaude où ils s'assoiront ensuite. La
scène est rigolotte.
|
fougere, emblème national
|
Cathédral Cove (côte est de la péninsule)
|
Hot Water Beach
|
Nous reprenons le volant direction Rotoroa, ville thermale, où se trouve un lac
du même nom. Lieu d'activité géothermique la plus importante du pays avec des
geysers et marres de boues bouillonnantes. La ville empeste l'odeur du soufre.
Nous visitons la Réserve thermale du nom maori "Te Whakarewarewa" où se trouve
le plus connu des geysers, "Pohutu" qui veut dire explosion en maori. A la
mi-journée nous visitons un village Maori et assistons à un spectacle et nous
verrons le fameux Haka emprunté par les All Blacks. Pour notre deuxième
journée, nous nous promenons dans le parc Kuirau, zone d'activité volcanique où
se trouvent des bassins d'eau chaude et des marres de boue. La derniere éruption
date de 2001 où la presque totalité du parc avait été recouverte de boue. En se
promenant dans la ville, on se rend compte que beaucoup de particuliers
possèdent leur propre bain thermal dans leur jardin, ils appellent ça un "spa".
Certains hôtels affichent sur leur plaquette publicitaire "free spa" (accès
gratuit à un bain). La ville possède un établissement thermal, forcément. Nous
longeons le lac pour arriver à Sulfur Bay où la couleur de l'eau change en un
bleu ciel laiteux en raison de la présence de soufre et du peu d’oxygène dans
l'eau.
|
le geyser "Pohutu"
|
spectacle Maori
|
le Parc Kuirau en plein centre de Rotoroa
|
sculpture maori, tatouage facial que portaient les chefs de tribus et prenaient une vie pour être achevés
|
De Rotoroa, nous partons pour Te Kuiti où se situent les grottes de Waitomo
(Waitomo Caves). Nous descendons avec tout un groupe et deux guides, habillés
comme il faut, combinaison de plongée, bottines en néoprène et bottes en
caoutchouc, plus un large short au cas où les anguilles nous mordraient et un
casque avec lampe frontale. Nous allons faire ce qu'ils appellent du Black
Water Rafting par opposition au White Water Rafting qui se fait dans des eaux
claires. Nous sommes pour le tout équipés d'une grosse chambre à air avec
laquelle nous allons faire du rafting. Premier essai de saut le dos tourné à la
rivière deux mètres plus bas, la chambre à air sous les fesses et saut en
arrière pour se retrouver trempés dans une rivière froide histoire de tester nos
capacités à sauter. On rigole un bon coup de nos tenues. On pénètre ensuite dans
la grotte, tout d'abord en marchant, la lampe frontale allumée. Le chemin se
poursuit en contre-bas, il faut sauter à l'aide de la bouée, comme à
l'entrainement, pour ensuite ramer à l'aide de ses mains. Le temps est frais,
l'eau dans la grotte froide et les doigts sont gelés. Les vers lumineux
tapissent le plafond de la grotte. Leur durée de vie est limitée à un certain
nombre de rapport sexuels qui est de l'ordre d'une centaine et après ils
meurent. Après plus d'une heure dans la grotte nous ressortons complètement
gelés. Une douche et une soupe de tomate nous attendent pour nous récompenser
de nos efforts.
|
Waitomo Caves
|
Huka Falls près de Taupo
|
Nous reprenons la route vers Taupo et le lac du même nom, le plus grand lac du
pays formé suite à éruption volcanique. Nous nous balladons dans la ville puis
poursuivons notre route vers Napier, sur la côte est, dans la Baie d'Hawke, une
des régions les plus ensoleillées du pays et grande région viticole. La ville a
subi un tremblement de terre de 7,9 sur l'échelle de Richter en 1931 et a
détruit en majorité la ville. Elle fut ensuite reconstruite dans le style Art
Deco au même titre que Hastings qui a subi le même sort. Le matin nous grimpons
en haut de la falaise pour voir la ville en bas, la falaise se nomme Bluff Hill.
L'après-midi nous prenons la route des vins pour en déguster quelques uns. Après
Napier, Wellington, dernière destination dans l'île du nord avant de traverser
pour l'île du sud. Nous rencontrons Jen, d'Hospitalityclub, qui nous accueille.
Nous nous balladons dans la ville, visite du musée Te Papa, un musée
mondialement reconnu en matière d'innovation pour son interactivite. Le musee
presente le terrain geologique du pays et on apprend que la Nouvelle Zélande se
trouve partagée entre deux plaques, la plaque Australienne et la plaque
Pacifique. Le pays est régulièrement secoué par des petits tremblements de
terre et n'est pas à l'abri d'un tremblement majeur. Le musée présente aussi
des expositions sur la civilisation Maori. Nous passons deux jours à
Wellington, ville agréable et vivante. L'activité festive de la ville se
concentre dans Cuba Street. Nous prenons le « Cable car », un funiculaire,
pour aller sur les hauteurs de la ville et se promener dans le jardin
botanique. |
Ile du sud |
Nous prenons le ferry pour rejoindre Picton sur, l’île du sud, 3 heures de
traversée. Nous louons une autre voiture et partons direction la Baie Abel
Tasman, du nom de celui qui a decouvert la Nouvelle Zélande en passant par
Nelson, Motueka et finalement Kaiteriteri où nous prevoyons de faire du kayak
de mer. L’été ici est inhabituellement mauvais et n’est ponctué que de quelques
journées de soleil et heureusement cette journée de kayak en fut une. Cette
région est la région la plus ensoleillée du pays et possède aussi un des plus
beaux parcs naturels avec forêt et plage de sable blanc avec sur les parties de
côtes rocheuses quelques colonies de phoques. Un bateau taxi nous ramène en
haut de la baie où nous trouvons nos kayaks. La descente commence en longeant la
côte. On s’arrête de temps en temps sur une plage, histoire de se reposer les
bras. Le vent souffle et c’est pas une partie de santé pour les débutants que
nous sommes. On poursuit direction Punakaki, sur la côte ouest, et sa plage où
se trouvent les Pancake Rocks et Blowholes. La roche y est particulière
puisqu’elle se compose de couches successives de minéraux d’où le nom de
pancake rocks et certaines parties de la roche sont érodées alors la mer vient
s’y engouffrer et pour rejaillir.
|
au départ de la plage Kaiteriteri dans la baie Abel Tasman
|
Baie Abel Tasman
|
côte ouest, à Punakaki, les Pancakes Rocks et Blowholes
|
Plage d'Hokitika
|
Nous prenons ensuite la direction du Westland National Park où se trouvent les
deux glaciers Franz Joseph et Fox galcier. Nous nous arrêtons d’abord à Franz
Joseph une demi-journée, la très petite ville du même nom. Le point de vue du
glacier est lointain et le glacier petit et sans comparaison avec le Perrito
Moreno en Patagonie. Nous continuons vers Fox Glacier et sa commune du même nom
où nous passons la nuit. Le lendemain nous prenons le sentier qui mène au
glacier. Il nous paraît plus beau que Franz Joseph. Le temps est toujours
nuageux et c’est d’ailleurs ce type de climat qui caractérise cette région
montagneuse. Les nuages s’accrochent aux sommets des montagnes et donnent des
pluies. C’est beau mais on aimerait bien voir le ciel quand même au lieu de ces
nuages bas. Nous partons ensuite faire le tour du lac Matheson pour voir le
Mont Cook, la plus haute montagne du pays, mais les nuages nous en empêchent.
Le mieux c’est au lever ou au coucher du soleil.
Nous prenons ensuite la direction de Queenstown où nous passerons Noël. Nous
faisons une halte à Wanaka au bord du lac du même nom avant de partir pour
Queenstown dans la matinée. Nous avons réservé pour deux nuits à Bungi
Backpacker. Visite de la ville dans l’après-midi puis préparation du repas de
Noël.
|
« Cheap hotel, cheap Christmas, cheap cake, cheap film » (cheap= pas cher)
Pendant que nous mangeons notre repas, les autres backpackers regardent
Terminator et boivent des bières. Arnold Schwarzenegger parvient à arrêter de
ses dents une balle Merry Christmas !
Le lendemain l’auberge offre une Christmas burger party. Le soleil est avec nous
et les burgers défilent. Nous apprenons la terrible nouvelle du tsunami en Asie.
Il y a deux semaines de cela, la population de Kaikoura, sur la côte est de
l’île du sud de la Nouvelle Zélande, était avertie d’un éventuel tsunami.
|
le Glacier Fox
|
mascotte, sculpture sur le bord du lac de Wanaka
|
La Burger party
|
le chien est aussi de la partie
|
Lac Wakatipu, Queenstown
|
De Queenstown, nous partons ensuite vers Te Anau, dernier village avant
d’accéder aux fiords et aux « sounds ». Les fiords et les « sounds » se sont
formés à la fonte des glaces, après la période glacière. Les sounds ont été
créés par la montée du niveau de la mer suite à la fonte des glaces et les
fiords se sont formés suite à la fonte des glaciers. Te Anau se situe lui aussi
en bordure d’un lac qui lui aussi possède le même nom. Après une nuit à Te Anau
nous partons pour Milford Sound, le haut lieu touristique de Fiordland. Il nous
faut deux heures de voiture pour y accéder et le paysage qui défile sous nos yeux
est magnifique. Des lacs et encore des lacs avec en arrière plan des montagnes
aux sommets enneigés, des champs de lupins. Nous empruntons un tunnel pour
passer de l’autre côté d’une chaine de montagne, l’unique route. La seule
population au dela de Te Anau, se sont les agriculteurs et leurs hectares de
terre peuplés par des milliers de moutons. Arrivés à Milford Sound, nous
prenons un bateau pour faire le tour du « sound ». Une colonie de phoques s’y
repose. Une nature de toute beauté. Retour à Te Anau, balade autour du lac.
|
lac de Te Anau
|
lac de Te Anau
|
Ciel de Te Anau
|
Milford Sound
|
colonie de phoques à Milford Sound
|
Nous reprenons la route vers Dunedin, sur la côte est cette fois, non loin de la
Péninsule Otago, refuge de beaucoup d’espèces d’oiseaux, de pingouins bleus et
de pingouins aux yeux jaunes, espèces très rares. Nous restons deux jours à
Dunedin. C’est une ville agréable, l’intérêt de la région c’est la péninsule et
le refuge qu’elle représente pour les nombreuses espèces animales. Mais nous
décidons de remonter la côte et d’aller les voir dans leur environnement
naturel, loin de la masse de touristes, à Shag Point. Mais nous arrivons trop
top et les pingouins bleus ne sont pas encore rentrés de leur journée en mer.
Nous reprenons le volant vers Oamaru, plus au nord. Il faut attendre 21h, au
coucher du soleil, pour les voir remonter sur la plage. Nous patientons dans
un abri construit à cet effet. Il faut se cacher et éviter de faire du bruit
pour ne pas les perturber et pouvoir les observer. L’abri se trouve en haut de
la falaise et quand enfin on en voit un sortir de l’eau, il nous parait tout
petit sur le sable et notre zoom ne nous permet pas de bien les voir. Ils
rentrent après une journée de pêche nourrir leurs petits et on entend crier les
jeunes pingouins nichés dans des trous creusés dans la falaise. De temps en
temps il en sort un de l’eau. L’attente est longue et nous n’en verrons que
cinq ou six. Nous prenons la direction du centre ville et nous arrêtons dans un
café où le propriétaire nous demandera si on a vu les pingouins. Il nous emmène
ensuite à l’arrière du restaurant où un bébé pingouin attend patiemment que sa
mère revienne de la pêche pour le nourrir. Les pingouins viennent donner
naissance à l’endroit même où ils sont nés et à Oamaru les pingouins le font au
centre ville non loin du port. La couleur bleue du pingouin est vraiment
surprenante, ils sont vraiment bleus.
|
la rue la plus raide au monde (Guiness Book des records)
|
Les Boulders à Moeraki
|
un pingouin bleu
|
Nous decidons d’aller au Mont Cook, de l’approcher de plus près. D’Oamaru nous
prenons la route pour Kurow à mi-chemin ou nous passons la nuit. Au petit
matin, alors que le soleil vient à peine de se lever nous reprenons la route.
Le lever du soleil est magnifique et colore en rose le sommet des montagnes.
Les couleurs sont irréelles. Arrivés au sud du lac Tekapo, nous sommes sensés
avoir une belle vue du Mont Cook mais nous ne voyons que nuages et brouillard.
Plus nous nous approchons du mont et plus le temps se détériore. La pluie se
fait plus forte et arrivés au village Mont Cook la pluie nous semble bien
partie pour la journée. Pas le temps d’attendre le lendemain pour le voir, la
route nous appelle. Nous repartons aussitôt vers Christchurch puis Kaikoura où
nous espérons bien voir les baleines sperm (sperm whales), le seul endroit au
monde où on peut les voir toute l’année en raison d’un courant marin favorable
qui permet aux baleines de s’y nourrir toute l’année. (journée du 31 décembre)
Nous avons réservé une sortie en mer mais un peu tardivement et le temps n ‘est
pas idéal pour une sortie. Il y a beaucoup de vent et le ciel reste couvert.
Finalement la sortie a lieu et on nous prévient que les baleines sont au large
et que la mer est agitée alors attention au mal de mer. Après 40 minutes de
bateau déjà la moitié des gens sur le bateau a le mal de mer. Une première
baleine est repérée. Elle est sous l’eau et ne devrait pas tarder à remonter
pour reprendre de l’oxygène. Elle reste 15 minutes en immersion puis
apparait. On voit la partie prohiminente de la tête sortir de l’eau. Cette
partie contient 2,5 tonnes d’huile ! On prend des photos et on se tient prêt
pour le moment où elle laissera apparaître sa queue hors de l’eau. Moment
magique. Puis la baleine replonge et disparaît. Le bateau part à la recherche
d’une autre baleine. Certaines personnes ne se concentrent plus que sur leur mal
de mer. Nous rejoignons la deuxième baleine, même scénario, les gens trop
malades ne sortent même pas sur le pont pour la voir, incapables. On prend à
nouveau des photos. Satisfaits, nous rentrons au port, le spectacle n’était pas
garanti.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
baleine Sperm à Kaikura (Sperm whales) |
Nous partons vers Christchurch fêter le Nouvel An. Place de la Cathédrale se
tient un concert. Premier pays à basculer vers l’an 2005, feux d’artifices et
échanges de bons voeux. Nous restons cinq jours à Christchurch. Nous rencontrons
René, un québecois, qui fait un tour du monde mais à velo. Il a déjà traversé
48 pays et parcouru quelques 60.000 km. Il est parti depuis quatre ans et
prévoit de le faire en six ans. Un vrai routard. On le trouve parfois dans les
journaux locaux des pays qu’il traverse, son expérience impressionne. Avec les
jours fériés Christchurch est plutôt calme et fonctionne au ralenti. Le 2
Janvier nous partons pour Akaroa, voir les dauphins Hector cette fois-ci.
Akaroa signifie « long port » en maori. C’est dans cette ville que s’installa
la première colonie française. Un explorateur français y débarqua et acheta la
terre aux maoris. Il repartit ensuite pour la France afin d’y aller chercher une
colonie de français qui s’installeraient ensuite à Akaroa. Mais le temps du
voyage, la Nouvelle Zélande avait été déclarée terre britannique et il n’eut
le choix que de revendre sa terre aux anglais. Les colons français décidèrent
quand même d’y rester. Certaines rues de la ville portent toujours des noms
français. Nous faisons notre sortie en mer et les dauphins se présentent à nous
très rapidement. Ils sont très joueurs et s’amusent à passer devant le bateau.
Pas facile de prendre des photos, ils sont très agiles. Une fois de plus on est
ravis. On a découvert plein de choses en Nouvelle Zélande. Retour à Christchurch
ou nous prendrons l’avion pour Sydney.
|
|
les dauphins Hector |
|
Sur les routes de la Nouvelle Zélande |
Nous avons fait 450000 km entre le nord et le sud. Ce que les Néozélandais
appellent des autoroutes correspondent en fait à nos nationales, sauf à
l'approche des grandes villes et les montagnes ne sont jamais très loin. Soit
elles sont présentent en toile de fond soit on y est et là, la route zigzague de
façon interminable. Entre les grandes villes le pays est essentiellement rural
et il faut s'assurer d'avoir un réservoir plein pour ne pas tomber en panne
d'essence en plein milieu de nulle part. Le pays est donc peu peuplé, 4
millions d'habitants, soit Paris sans sa banlieue. Il doit y avoir plus de
moutons que de gens. Les zones rurales semblent divisées entre les agriculteurs
qui se partagent les terres. Ils possèdent ces terres depuis des générations,
quand les colons sont arrivés et se les sont partagées. Les exploitations
s'étendent sur des hectares de terre et sont peuplées par des moutons, des
élevages de cerfs et des vaches. Nous avons rencontré quelques panneaux
signalitiques assez drôles.
|
Limitation de vitesse
|
traversée de canards
|
traversée de pingouins (à Oamaru)
|
|